Si tu me connais par ailleurs, tu as l’habitude que je te fasse régulièrement des retours d’expériences dans lesquels je n’hésite pas à me dévoiler. Mes deux livres sont des récits de vie et je suis active et plutôt sans filtre (ni maquillage d’ailleurs !) sur mes réseaux sociaux.
Je le dis souvent, je crois ÉNORMÉMENT au pouvoir de l’inspiration. Voilà pourquoi je parle facilement : cela fait carrément partie de ma mission de vie !
Mais tu sais, parfois, on peut exprimer des choses parce qu’on y croit profondément avec sa tête… alors que son corps envoie bien d’autres messages. Et il se peut qu’on mette des mois, des années même, à s’en rendre compte !
Je crois que c’est tout à fait mon cas et je t’explique tout ça aujourd’hui.

Ce que ma tête a longtemps cru (alors que mon corps et mes résultats me mettaient sur une autre voie !)

En 2004, j’ai obtenu mon diplôme d’éducatrice spécialisée. J’ai exercé quelques années, avant d’avoir une véritable révélation pour le développement personnel, le coaching, la psychologie positive et plus globalement, l’idée que l’on peut toujours améliorer sa vie, s’épanouir, avec de la motivation et une forme de discipline.
Je me suis beaucoup formée, j’ai découvert et adopté de nombreux outils qui ont littéralement pris place dans ma vie, dans mes pensées, dans mes relations et chacune de mes actions.
J’ai peu a peu vu mon quotidien évoluer et, notamment, mon réseau s’est transformé. J’ai pris ma place au sein de groupes de personnes qui, elles aussi ont un certain goût pour la psychologie positive. Je pouvais m’inspirer de leur façon de vivre, me mettre à leurs défis (que j’ai pour la plupart adoré), suivre leur trace en quelque sorte…
Mon expertise s’est développée et j’avais même de bons résultats avec les personnes que j’accompagnais à découvrir, elles aussi, comment adopter un mindset positif, apprendre à s’aimer, avoir confiance en soi, poser des objectifs et tenir le cap vers ceux-ci !

Oui mais…

Chaque fois, le bilan que je faisais sur le plan personnel était plus mitigé !
J’avais beau « kiffer », appliquer les méthodes que je maitrisais (et maitrise toujours) à la perfection, ou me les approprier au maximum en fonction de mes contraintes personnelles, travailler en profondeur sur mes croyances, ne pas baisser les bras et revenir sans cesse aux bases, nettoyer, aligner… j’avais et j’ai l’impression d’avoir tourné en rond !
Comme si tout ce qui marchait pour chacune et chacun autour de moi, j’y étais, moi, et alors même que j’étais la plus convaincue du bien-fondé de ces méthodes, complètement hermétique !!!

En se mettant du côté très « paillettes » de la force, on peut bien évidemment se dire que siiiiiii, il y a eu plein d’effets à tout ce que j’ai appliqué et entrepris dans ma vie, ces 20 dernières années !
Heureusement qu’il y en a eu, des changements !!! Tu n’imagines quand même pas que j’aurais pu persévérer à ce point sans aucun résultat du tout ?
Mais disons que par rapport à mes objectifs,  le temps les efforts et l’énergie fournis, il y a un delta ! Et pas grand chose comme explication si ce n’est…

Il y a des choses à faire AVANT la psychologie positive et le développement personnel !

Oui. Comme par exemple guérir.
Essaie de rajouter du rose à une eau noire. À un moment, dans très très longtemps, le noir va peu à peu laisser place à un truc un peu plus marronné. Mais… dans combien de temps ?
Moi, comme toutes les personnes que j’ai accompagnées, c’est le rose que je vise ! Du coup, pour celles dont l’eau était assez claire à la base, le rose peut arriver plus ou moins rapidement, en lien avec les efforts fournis. Mais quand ce qui est dans le verre est opaque… il faut peut-être le vider AVANT de vouloir verser du rose !

Du coup, la psychologie positive, c’est bon pour tout le monde ?

Oui et non.
Ou plutôt non et oui !
Je crois à présent qu’il y a un travail AVANT la psychologie positive, avant le renforcement du Mindset, et que nous ne sommes pas tous « prêts » à bénéficier des multiples cadeaux de la pensée positive et de l’optimisme au même moment.
Il y a, avant la gratitude, la pleine conscience et la modélisation, un travail de validation de soi, de réhabilitation de son expérience, d’accueil de qui l’on est, de régulation de son et de ses systèmes.
D’intégration.
Parce que j’aurais beau me dire que je peux trouver un cadeau derrière chaque expérience, si là maintenant, je me sens en insécurité ou complètement déclenchée, la seule chose que je peux obtenir à vouloir me « booster », c’est une plus grande dépréciation de moi-même encore. En mode « punaise, même ça, je n’y arrive pas, je suis vraiment trop nulle. Il paraît que c’est pourtant si simple de voir ce verre à moitié plein ! Et rose, en plus ! »
https://youtu.be/wchOi05Z47A